власть

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Оригинал
Перевод
P. 1

CHAP. I.
De l'Estat de la Nature.

I. Pour bien entendre en quoy consiste le Pouvoir Politique, & connoistre sa véritable origine; il faut considérer dans quel estat tous les hommes sont  naturellement. C'est un estat de parfaite liberté, un estat dans lequel, sans demander de permission à personne & sans dépendre de la volonté d'aucun autre homme, ils peuvent faire ce qu'il leur plait, & disposer de ce qu'ils possédent & de leurs personnes comme ils jugent à propos, pourvû qu'ils se tiennent dans les bornes de la Loy de la Nature.
Cét estat est un estat aussi d'égalité; ensorte que tout pouvoir & toute jurisdiction est réciproque, un homme n'en ayant pas plus qu'un autre. Car il est tres-évident que des Créatures d'une mesme espéce & d'un mesme ordre, qui sont nées sans distinction, qui ont part aux mesmes avantages de la Nature, qui ont les mesmes facultez, doivent pareillement estre égales entre elles, sans nulle subordination ou sujettion; à moins que le Seigneur & le Maistre de ces Créatures n'ait établi, par quelque manifeste déclaration de sa volonté, quelques-unes sur les autres, & leur ait conferé, par une évidente & claire ordonnance, un droit irréfragable à la Domination & la Souveraineté.

Л. 1

Глава 1
О состоянии натуральном

1. Дабы разуметь добре в чом гражданская власть состоит, и познать его истинное начало, то надобно размотреть, в каком состоянии все люди обретаются натурально. Оное состояние есть совершенная воля; состояние, в котором всякой ч[е]л[о]в[е]к, не прося позволения ни от кого, и никому неподчинен, может делать все что хочет, толко б делал по закону  натуралному.
Оное состояние есть состояние равенства, таким образом, что всякая власть [c. 2] и суд между всеми людми заимна, и ни един  ч[е]л[о]в[е]к болше других не имеет, понеже видимо, что твари одного рода, одного уряду, рожденныя без отмены, тем же натуралным выгодам причастники, имеют такую же силу, должны иметь между собой равенство, без подчинения или подданства; разве где и творец твари, явное своею волею поставить единых над другими, и дасть им, видимым и явным своим повелением, право безспорное, чтоб быть г[осу]д[а]рем и самодержцем.

 

P. 112

XV. En effet, ce Prince absolu que nous supposons, s'attribuant à luy seul, tant le
pouvoir législatif, que le pouvoir éxécutif, on ne sçauroit trouver [p. 113] parmi ceux sur qui il éxerce son pouvoir, un Juge à qui l'on puisse appeller, comme à un Homme qui soit capable de décider & régler toutes choses librement, sans prendre parti, & avec autorité, & de qui l'on puisse espérer de la consolation & quelque réparation, au sujet de quelque injure ou de quelque dommage qu'on aura recû, soit de luy-mesme, ou par son ordre. Tellement qu'un tel homme, quoyqu'il s'appelle, Czar, ou Grand Seigneur, ou de quelque autre maniére qu'on voudra, est aussi bien dans l'estat de nature avec tous ceux qui sont sous sa domination, qu'il у est avec tout le reste du Genre-Humain. Car par tout où il у a des gens qui n'ont point de réglemens stables & quelque commun Juge auquel ils puissent appeller sur la terre, pour la décision des disputes de droit qui sont capables de s'élever entre eux, on у est toûjours dans l'estat de nature, & explosé à tous les inconvenians qui l'accompagnent; avec cette seule & malheureuse difference, qu'on у est sujet, ou plûtost esclave d'un Prince absolu: au lieu que
dans l'estat ordinaire de nature, [p. 114] chacun a la liberté de juger de son propre droit, de le maintenir & de le défendre, autant qu'il peut. Mais toutes les fois que les biens propres d'un homme seront envahis par la volonté ou l'ordre de
son Monarque, non seulement il n'a personne à qui il puisse appeller, & ne peut avoir recours à une autorité publique, comme doivent avoir la liberté de faire ceux qui sont dans [p. 115] une Société; mais, comme s'il estoit degradé de l'estat
commun de créature raisonnable, il n'a pas la liberté & la permission de juger de son droit, & de le soustenir: & par là il est exposé ci toutes les miséres & à tous les inconvenians qu'on a sujet de craindre & d'attendre d'un homme qui estant dans un estat de nature où il se croit tout permis, & où rien ne peut s'opposer à luy, est de plus corrompu par la flatterie, & armé d'un grand pouvoir.

Л. 90

15. И подлинно такой ц[а]рь единовластной о котором здесь предполагаем, взявши [с.91] себе един, всю власть законоподателную и законоисполнителную, невозможно будет его подчиненным, найтить судию, кому б приносить свои жалобы, и кто б мог решить оныя дела свободно, без похлебства, и самовластно, и от кого можно было бы ждать утешения и награждения, за обиду полученную,
или от него самого, или по его указу. Тако оной человек, хотя б назывался Ц[а]рь или Салтан, или б иным каким имянем, но обретается в состоянии натуралном со всеми своими подданными и совсем родом ч[е]л[ове]ческим,
понеже везде где нет законов твердых, ни судии общаго, кому бы можно бить челом на земли, что решить ссоры, которыя могут между ими произойти, там все обретаются в состоянии натуралном и преданы всяким обидам, толко есть сия бедная отмена, что называются подданными, или паче неволниками ц[а]ря единовластного ; вместо того, что в обыкновенном состоянии натуралном, всяк может свою обиду судить, свою волю охранять, и оборонять, колко возможно. А когда имение какова ч[е]л[о]в[е]ка будет взято изволением или указом его монарха, не толко, что некому будет бить челом, и не найдет прибежища в народной власти, как бывает [с.92] в гражданстве; но бутто выключен из числа разумной твари, не имеет воли, ни позволения себя охранить и оборонить, и чрез то предан во всякую бедность, чего можно боятися от такова ч[е]л[о]в[е]ка, которой обретается в соcтоянии натуралном, и чает что все ему позволено, и никто ему противится не может, и наипаче того упоен ласканием, и вооружен
великою властию.

P. 161

CHAP. VIII.
Des fins de la Société & du Gouvernement Politique

II. Cestpourquoy, la plus grande & la principale fin que se proposent les hommes, lors qu'ils s'unissent à une Communauté, & se soumettent à un Gouvernement, c'est de conserver leurs Propriétez, pour la conservation desquelles bien des choses manquent dans l'estat de Nature. III. Premiérement, il у manque des loix établies, connuёs, receûёs & approuvées, d'un commun 
consentement, comme l'Etendard du droit, & du tort, de la justice, & de l'injustice, & comme une commune mesure qui pût terminer les differens
qui s'éleveroient. <…>

Л. 126

Глава 8
Чего ради учинилося гражданство и гражданское правление

2. Того ради, первая и главная причина, ради которой люди соединяются во общество, и покоряются правительству, есть, чтоб содержать свое владение, понеже ради содержания того в состоянии натуралном многих вещей не достает.
3. Первое, законов положенных нет, уставленных, принятых и твержденных
согласием общим, как знамение прав и обиды, правды и неправд, и как общей размер всяким враждам. <…>

P. 166

X. Cependant, quoy-que les gens qui entrant dans une Société, remettent l'égalité, la liberté, & le pouvoir qu'ils avoient dans l'estat de nature, entre
les mains de la Société, afin que l'autorité législative en dispose de la maniére qu'elle trouvera bon, & que le Bien de la Société requerra; ces gens-là, néanmoins, en remettant ainsi leurs priviléges naturels, n'ayant d'autre
intention que de pouvoir mieux conserver leurs personnes, leurs libertez, leurs propriétez (car enfin, on ne sçauroit supposer que des créatures raisonnables changent leur condition dans l'intention d'en avoir une plus mauvaise) le
pouvoir de la Société ou de l'Autorité Législative établi par eux, ne peut jamais estre supposé devoir s'étendre plus loin que le Bien Public le demande: ce pouvoir se doit reduire à mettre en seûreté & [p. 167] à conserver les propriétez de chacun, en remédiant à ces trois defauts dont il a esté fait mention cy-dessus, & qui rendoient l'estat de nature si dangereux & si incommode. Ainsi, qui que ce soit qui ait le pouvoir législatif ou souverain d'une Communauté, il est obligé de gouverner par les loix établies, & connuёs du Peuple, non par des décrets arbitraires & formez sur le champ; d'établir des Juges desinteressez & équitables qui décident les differens par ces loix; d'employer les forces de la Communauté au dedans, seulement pour faire éxécuter ces loix, ou au dehors pour prévenir ou réprimer les injures estrangéres, mettre la Communauté à couvert des courses & des invasions: & en tout cela de ne se proposer d'autre fin que la tranquillité, la seûreté, le bien du Peuple.

Л. 130

10. Между тем, хотя люди вступают в гражданство, отдают свое равенство, волю и власть натуральную всему собранию, дабы власть законоподателная владела тем, как заблагоразсудит и сколко гражданской ползе потребно; однакож оныя люди, отдав свои волности натуралныя, не имели иного
намерения, но чтоб себя еще лутче охранить, и свою волю и свое имение (потому что невозможно разуметь, чтоб разумная тварь, пременила свое состояние, чтоб жить хуже) власть собрания или власть законоподателная
или поставленная, не может далее [с.131] разпространитися, но сколко народная полза требует: оная власть состоит в том, чтоб охронять и сохранять владение всякого ч[е]л[о]в[е]ка, дабы наградить вышепомянутая
их лишения, от чего состояние натуралное было опасно и неспокойно. Того ради всяк, кто имеет власть законоподателную или самодержавную в
каком собрании, должен правителствовать по законам положенным, и ведомым тому народу, а не самоволным и скорым решением: поставить судей безкорыстных и правдивых, чтоб разсуждали всякие вражды по законом; употреблять силу народную внутри правителства своего, во охранение законов, или извне, чтобы упредить и пресечь нападение
иностранное, защищать народ от обид и нападков: и во всем том старатся о покое, о безопасности, и о ползе народной.

P. 106

CHAP. VI.
De la Societe Politique ou Civile.

XI. Les hommes estant nez tous également, ainsi qu'il a esté prouvé, dans une liberté parfaite, & avec le droit de jouir paisiblement & sans contradiction, de tous les droits & de tous les privilèges des loix de la Nature; chacun a, par la
Nature, le pouvoir non seulement de conserver ses biens propres, c'est-a-dire, sa vie, sa liberté, & ses richesses, contre toutes les entreprises, toutes les injures & tous les attentats des autres, mais encore de juger & de punir ceux qui violent les
loix de la Nature, selon qu'il croit que l'offense le mérite, de punir mesme de mort, lors qu'il s'agit de quelque crime énorme, qu'il pense mériter la mort. Or, parce qu'il ne sçauroit у avoir de Société politique, & qu'aucune telle Société ne
sçauroit subsister, si elle n'avoit en soy le pouvoir de conserver ce qui luy  appartient en propre, & pour cela de punir les fautes de ses membres; Ici seulement se trouve une Société politique, ou chacun des membres s'est dépouillé de son pouvoir naturel, & l’a remis entre les mains de la Société, afin qu'elle en dispose dans toutes sortes de causes qui n’empêchent  point d'appeller toûjours aux loix établies par elle. Par ce moyen tout jugement des particuliers estant exclus, la Société aquiert le droit de Souveraineté; &
certaines loix estant établies, & certains hommes autorisez par la Communauté pour les faire exécuter, ils terminent tous les differens qui peuvent arriver entre les membres de cette Société-là, touchant quelque matière de droit, & punissent les fautes que quelque membre aura commises contre la Société en général, ou contre quelqu'un de son Corps, conformément aux peines marquées par les loix. Et par la il est aise de discerner ceux qui sont, ou qui ne sont pas ensemble en Société politique.

Л. 86

Глава 6
О собрании политическом или гражданском

11. Люди родилися все в равенстве, как выше сего доказано, в воле совершенной, чтоб употреблять покойно и безпорно все правы и выгоды, по законам натуральным. Всяк имеет натурално власть не толко хранить свое имение, то есть живот, воля, богатство, от всякаго нападения, обид и насилства, но еще судить и наказывать законов натуралных  преступника, смотря по вине, и наказывать смертию за великую вину достойную смерти. Но невозможно быть гражданскому собранию, и такое собрание состоять не может, ежели не будет иметь власти, хранить свое имение и наказывать за вины своих членов. Но гражданское собрание там есть, где всяк натурально своей власти лишился, и отдал собранию, дабы употребляло во всяких [с.87] делах, своим законом непротивных.  Таким образом от суда люди отрешены, а собрание получает власть самодержавную; и поставляет известные законы, и опеределяет известных людей, оныя законы хранить; они разсуждают вражды между людми и наказуют за вины, буде кто погрешит против всего собрания, или
против некоторых людей, как повеливают законы. И чрез то можно видеть, кто в том собрании обретается или нет.

P. 163

V. En troisiéme lieu, dans l'estat de nature, manque souvent un Pouvoir qui soit capable d'appuyer & de [p. 163] soustenir une sentence donnée, & de l'éxécuter. <…>.
VI. Ainsi, les hommes, nonobstant tous les priviléges de l'estat de nature, ne laissant pas d'estre dans une fort fâcheuse condition, tandis qu'ils demeurent dans cét estat-1à, sont vivement poussez à vivre en Société. <…>.

C. 128

5.Третие: в состоянии натуралном, не имеется власти, чтоб могла утвердить и содержать сентенцию, и исполнять. <…>.
6. Того ради люди, хотя в состоянии натуралном волны, но опасное житие имеют, покамест в том состоянии прибывают, и от того зело принуждены жить в гражданстве. <…>.

P. 45

Et quand leur autorité ne suffit pas, & [p. 46] que les desordres dont il s’agit tirent à conséquence, elles doivent en donner avis à Sa Majesté, afin qu’elle y remedie de la maniere qu’elle jugera la plus avantageuse à son peuple. Mais aprés tout ce qui pourroit estre allegué, le Roy doit demeurer le maître. Et quand même il n’acccorderoit pas des demandes qui paroîtroient bien fondées, on doit se persuader qu’il n’en use ainsi que pour le bien de des sujets, & pour des raisons qui ne sont connuës qu’à 1uy, & à son Conseil.

C. 39

Но когда их власть не будет иметь довольныя к тому силы, а из оных непорятков произойти могут вредительныя следствия; тогда надлежит им о том уведомить Его Величество, дабы он истребил [C. 40] оные таким образом, которой за благопотребно рассудит наиполезнейший своему быть народу. По окончании всех рассуждений и мнений, Государь долженствует и тогда пребыть волен. Хотя бы он и не склонился на требования, которыяб казались быть весьма основательны; однако и в таком случае надлежит думать, что он то делает таким образом, для пользы своих подданных, и для таких причин, которыя ведомы токмо ему, и его Совету.

P. 17

Quae terris funesta lues! o foedera mundi!
O Sceptra! o Regum cognata potentia coelo!
Qua tantum insanas volvit dementia gentes!
Scilicet ut vestra sedeant cervice tyranni,
Ah miseri! iustos amor est evertere fasces
In dominos saevire iuvat <…>. 

Argenis (1621)
John Barclay
I, 3, 12. C. 32

Кой пагубный сей вред! О! всех вещей уставы;
О! скиптры; О! Царей как Божески державы.
Безумство кое толь народы все слепит!
Не видят, как тиранн на шее их сидит!
[С. 33] Ах! бедны: свергнуть власть хотите вы природну;
А в ярости, возвесть желаете негодну <…>.

P. 418

Scis, quibus olim Regibus haud absimilis consuetudo sceptrum abstulerit ; qui dum Praefectis palatii castra committunt, sensim omni in cives & milites iure exuti sunt. Iis qui prudenter condere regna aut stabilire student, haec duo videntur praecipua ; primum, ne populus in Principem facile possit insurgere ; deinde, ne si obsequii vincula emolietur, habeat duces idoneos, qui vagam, & inconditam insaniam certiori auspicio, & militiae vinculis firment.

Argenis (1621)
John Barclay
IV, 4, 19. С. 357

Ваше Величество изволите знать, у коих в древния времена Царей почитай такое ж обыкновение скипетр отняло; которыи когда палатным вельможам всю силу над войском поручали, то нечувствительно над гражданами и воинами власти лишились. Старающимся основать, или благоразумно утвердить какое государство, сии две вещи кажутся быть главнейшими. Первая, чтоб народ не мог способно восставать на Государя. Но другая, чтоб ему, когда он послушания узы разорвет, не иметь способных предводителей, которыи б скитающееся и нестройное неистовство могли утвердить лучшим щастием, и соединить воинским союзом.

P. 504

Sed quis locus convocando nunc ex tota gente concilio, cuius necessaria est tributis indicendis authoritas? Stupuit Poliarchus, liberis regnis assuetus. Non ergo ius regium, non regionis discrimina, satis populum cogere ad tributa; nisi ipse per homines a se legatos consentiat? Scilicet nervos imperii, id est, aerarium, in potestate populi esse; Hunc arbitrum rerum, & suorum Regum Regem uno hoc iure publicis omnibus coeptis, consiliis, viribus, moderari? Certe non regnandi veras leges hoc pati; non cum summi imperii nomine convenire.

Argenis (1621)
John Barclay
IV, 18, 81. С. 512

Но где время на созвание ныне из всего народа общаго съезда, коего власть весьма есть [c. 513] нужна к наложению податей? Изумился Полиарх, удивляясь к вольному правлению привыкшим: так ни Царская власть, ни государственное бедствие не могут довольно принудить народ к податям, буде он сам, чрез присланных от себя, на то не согласится? Сие значит, что вся сила державы, то есть казна, во власти находится у народа! Сей располагая все по своей воле, и будучи над Царями своими Царем, по одной сей власти все общия предприятия, намерения, и силы в своих руках имеет? Поистинне, не терпят сего прямыи способы царствования; и с именем верьховнаго правления сие не сходствует.

T. 5. P. 338

Mais quand les citoyens aiment leur devoir, & que les dépositaires de l’autorité publique s’appliquent sincérement à nourrir cet amour par leur exemple & par leurs soins, toutes les difficultés s’évanoüissent, l’administration prend une facilité qui la dispense de cet art ténébreux dont la noirceur fait tout le mystere. Ces esprits vastes, si dangereux & si admirés, tous ces grands ministres dont la gloire se confond avec les malheurs du peuple, ne sont plus regrettés : les mœurs publiques suppléent au génie des chefs ; & plus la vertu regne, moins les talens sont nécessaires. L’ambition même est mieux servie par le devoir que par l’usurpation : le peuple convaincu que ses chefs ne travaillent qu’à faire son bonheur, les dispense par sa déférence de travailler à affermir leur pouvoir ; & l’histoire nous montre en mille endroits que l’autorité qu’il accorde à ceux qu’il aime & dont il est aimé, est cent fois plus absolue que toute la tyrannie des usurpateurs. Ceci ne signifie pas que le gouvernement doive craindre d’user de son pouvoir, mais qu’il n’en doit user que d’une maniere légitime. On trouvera dans l’histoire mille exemples de chefs ambitieux ou pusillanimes, que la mollesse ou l’orgueil ont perdus, aucun qui se soit mal trouvé de n’être qu’équitable.

С. 24

Но когда граждане любят свой долг, и преемники власти народной искренно прилежат питать ту любовь собственным своим примером и стараниями своими, все трудности исчезают сами собою, правление становится лехко, и освобождается от темнаго того искусства, котораго все таинство состоит в его мрачности. Все обширные разумы столь опасные и столь удивительные, все те великие правители, которых слава смешена с нещастиями народными не так сожаления достойны тогда бывают; нравы народные наравнивают разум начальников: и чем больше добродетель царствует, тем меньше нужды в дарованиях. Самому высокомерию услужнее должность, нежели нарушение: народ уверенный, что начальники трудятся единственно в его пользу, преданностью своею облегчает их от безпокойства утверждать власть свою; и История в тысящи местах нам показывает, что власть начальника любящаго народ и полученная от любви народной сто раз полномочнее всех утеснений похитителей оныя. Сие не значит, что правление власть свою употреблять боялось, но что оно должно употреблять ея всегда законным образом. Тысящу примеров найдется в Истории начальников высокомерных или слабодушных, погибших от сладострастия или гордости, а ни одного не сыщешь, который бы пропал от праводушия. 

P. 48

Les Suisses avec une bonne Police, pour l'augmentation des habitans, ont si peu de terrain que leur industrie laborieuse ne suffit pas encore pour les nourrir ; mais l'Europe ne se trouve plus dans les mêmes circonstances. <…>. Leurs sages précautions de conserver des Sujets, quoi qu'au service des Puissances étrangéres, marquent [p. 49] combien ils en connoissent l’importance, & que c’est par nécessité, qu’ils s'en privent, toujoûrs prêts & en pouvoir de les faire revenir.

C. 27

Одно некоторое государство*, при добрых учреждениях касающихся до размножения жителей, имеет столь мало земли, что вся их неусыпная тщательность не может их пропитать: а Европа ныне уже не в таком оплошном состоянии, чтоб можно было легко чинить завоевания. <…> Сии столь разумно предприемлимые предосторожности к сохранению своих подданных, хотя и у иностранных держав в службе, доказывают сколь ясно понимает оное государство его важность, и что оно, не иначе как по нужде то делает, что своих сограждан лишается, сохраняя однако ж при себе и власть и возможность возвратить их всегда, когда только потребно будет.

[Примечание: «некоторое государство» в оригинале – Швейцария]. 

P. 433

Il commença d’abord par changer la forme du gouvernement ; il établit un sénat qui fût le dépositaire de l’autorité des lois, & de la liberté. Les rois de Lacédémone n’eurent plus que des honneurs sans pouvoir ; le peuple fut soumis aux lois : on ne vit plus de dissensions domestiques, & cette tranquillité ne fut pas seulement l’effet de la nouvelle forme du gouvernement.

C 31

Начало сему положил он переменою правления. Он учредил сенат, который был хранителем силы законов и вольности. Лакедемонские цари стали иметь только одну честь без всякой власти; народ стал покорен законам; не видно же стало и домашних раздоров; но сия тишина не есть плод одной перемены правления.

Спарта (1769)
Луи де Жокур
P. 33

Je m'explique. Je ne compte pas parmi les plaisirs de l'ame, le plaisir qu'un homme trouve à penser qu'il augmente ses richesses ; ou celui qu'il ressent à voir son pouvoir s'accroître : si, comme il n'est que trop ordinaire, il ne rapporte ses richesses & son pouvoir qu'aux plaisirs du corps, [p. 34] que ces moyens peuvent lui procurer. Les plaisirs de l'avare & de l'ambitieux ne sont alors que des plaisirs du corps, vûs dans l'éloignement. 

Essai de philosophie morale (1749)
Pierre Louis Moreau de Maupertuis
C. 25

Я изъясняюсь таким образом: я не считаю между удоволствиями душевными того удоволствия, которое человек находит в умножении своего богатства; ниже того, кое он чувствует видя приращение [с. 26] своея власти: естьли он, как обыкновенно бывает, относит богатство и власть свою к телесным толко удоволствиям, кои могут ему доставить помянутые средства; то удоволствия сребролюбиваго и честолюбиваго человека суть не иное что, как телесныя удоволствия издали толко зримыя. 

Опыт нравоучителной философии (1777)
Пьер Луи Моро де Мопертюи
P. 285

Les anciens Rois de France donnerent pouvoir à ce Parlement d’approuver et de verifier les Edits et declarations qu’ils feroient ; ce qui fut une Barriere que ces sages Princes furent bien aises de mettre entre les Sujets et l’autorité Souveraine. 

C. 362

Древние Французкие Короли дали власть сему Парламенту разсматривать и подтверждать свои указы и объявления; что служило по желанию сих разумных Государей некою преградою между подданными и Самодержавною властью

P. 121

Les bons Princes regardent le pouvoir qu’ils ont sur la vie de leurs Sujets, comme le poids le plus pesànt de leur Couronne.

C. 205

Добрые Государи почитают власть, которую они имеют над жизнью своих подданных, за самую обременительную тяжесть своей короны.

P. 205

Rebus in eum locum deductis, id scilicet reliquum esse videbatur, ut munerum ac Magistratuum constituendorum potestatem regi ademptam ad se Ordines transferrent. Plane ut jam in propatulo esse videretur Ordinum potestatis regiae abrogandae & Democratiae constituendae voluntas.

C. 157

И уже вещи на тое преклонишася, яко всю власть поставляти началников, отнявши у Короля Чины при себе имели, такожде явно уже было яко Чины власть Королевскую отринувши, *Димократию утвердити хотяху.

*народоправительство
 

P. 526

Res Polonica ab uno quidem administratur, qui & nomine & apparatu regios est insignis: caeterum si circumscriptur nimis imperium spectes, revera non multo majorem quam Princeps aliquis aut Praeses liberae Reip[ublicae] potestatem habere videtur.

C. 397

Общество Польское един управляет, иже именем Королевским украшен: протчее аще владение разсмотривши прилежняе узриши, что вещию самою Король не много большую власть имать, аки бы и Князь некии или началник гражданства свободнаго

P. 538

Eorum vero soror, Sophia, quae Ivani erat germana, hujusq; nomine imperium ad se trahere nitebatur, Praetorianos instigabat, ut per seditionem praecipuos Senatores, quos illi sua lingua Bojares appellant, truciderant <...>. 

C. 406

Сестра же их Софиа которая Иоанну была родная, его именем власть к себе привлещи тщалася, стрельцов возбудила, да бы чрез бунты первеиших Сенаторов: которых Россиане своим языком болярами нарицают побили <…>.

P. 458

Reipubl[icae] Germanicae forma non ejusmodi regni faciem prae se fert, ubi unus omnia possit, & regni opibus ad suum arbitrium utatur, a cujus denique nutu ac voluntate, qui in regno degunt, ad unum omnes pendeant, ita ut adversus [p. 459]ejus imperium nemo ne hiscere quidem audeat. Nec regia potestas in Germania iis circumscripta sinibus est, quibus quorundam Europae Regum imperium coercetur; quibus sine Ordinum auctoritate, de nonnullis rebus ad Reip[ublicae] summam & majestatem supremam pertinentibus, decerne quidquam aut agree fas nin est

C. 347

Общества Германскаго образ не таковаго Королевства вид имеет, где един вся может, и Королевственныя имения по своеи воле употребляет, от его же на последок помавания и воли в Королевстве обитающии до единаго вси надлежат, тако, яко противо его правления никтоже ниже слово реши дерзнет. Ниже Королевская власть в Германии еще определенна есть, якоже некиих Европских Королей правление содержится: имже без власти Чинов о некоторых вещах к величеству общества и Маестату вышшему надлежающих, узаконяти что либо, или творити не леть есть. 

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